Fin des vacances.

Silence dans les couloirs, baignés dans une torpeur typique d'un été languissant vers un automne promis. Teddy marchait, d'un pas lent et solennel, dans sa tenu de professeur. Tenu rouge, chignon strict, regard perçant, sourire sadique peint sur ses lèvres. Retour dans le rôle de "La femme fatale". Les élèves profitaient de leurs derniers moment de "liberté" dans la prison qu'était ce campus. Bientôt, les jeux allaient reprendre et là, tout redeviendraient amusants. Il y avait bien longtemps qu'il n'avait plus sentit la chaire décomposée dans une base étudiante, entendu les pleurs d'un groupe d'élèves martyrisés, ressentit la peur des autres... Son sourire s'étendit, encore et encore. Une porte s'ouvrit et deux élèves passèrent en courant devant lui...

" on ne court pas dans les couloirs"

Les deux étudiants se retournèrent, s'excusèrent en pouffant et repartirent en courant... Deux idiots. L'un était blond, cheveux court, mince, débardeur, short ressemblant fortement à un maillot... L'autre, brun, cheveux mi-long avec mèche, mince, bermuda et chemise ouverte. N'était-ce pas une entorse au règlement ? Avec un large sourire, il répéta avec un ton encore plus sec et froid.

" On NE COURT PAS dans les couloirs"

Il leva les bras et tira des fils imaginèrent. Les deux "gamins" furent propulsés part une énorme horloge comtoise hurlante. L'horloge produisait un tic-tac horrible, deux bras d'insecte sortaient de ses cotes, une large et baveuse bouche, dentés de crocs aiguisés, et menaçante remplacé le pendule, la vitre était brisé, et le cadran où l'on devait voir l'heure n'était en faite qu'un œil sanguinolent. Les deux étudiants hurlèrent sur le coup, puis restèrent pétrifier au sol. Teddy s’approcha, faisant résonner ses pas au rythme de l'horloge.

" Quand je parle, on m'écoute et on m’obéis. Quand JE parle, VOUS M’OBÉISSEZ !"

Il insistait sur tout ses mots, d'une ton méchant et hargneux, pourtant son visage était souriant et serein. Cela en était presque... Effrayant, encore plus effrayant que le monstre. Il s'aprochat et examina les deux jeunes hommes...

" Vous n'avez pas lut le règlement ? Dois-je vous le faire manger ? Vous êtes de quel clan... Non ! Ne dite rien ! Vos vêtements de marques me signal que vous êtes de pluto... Oh... Votre clan était si bien partie pour que je les accepte enfin
comme des êtres méritant la dignité d'une punaise de lit... Zut alors...Je vais devoir vous enfermer dans un placard et jeter le placard au feu... Oh ! C'est vraie... je n'ai pas le droit... Pas encore... Je pourrais malencontreusement vous lâcher big Ben sur vous et faire comme si je n'avais rien vue ! Bonne idée ! Mais après, je risque d'avoir des problèmes mineurs, des papier à remplir et des excuses public à faire et je n'ai pas m'excuser. Donc, comme vous me semblez nouveau... Je vais vous pendre par les pieds pendant une heure, les doigts dans l'eau et préalablement, je vous aurais donné des laxatifs... Voir votre dignité partir en fumé est mon plus grand plaisir. Ou je pourrais simplement vous coller... Mais ça, ce n'est pas drôle..."

Il caressa le bois de Big Ben, puis gratta le coté du cadre, comme on gratte un chien derrière l'oreille. Son horloge émit un gémissement répugnant suivi d'une coulée massive de bave pendant que son oeil unique se révulsait. Les deux étudiants étaient livides. Teddy n'avait cessé de sourire et sa voix était calme, comme son expression. Calme et sérénité. Ce qui faisait encore plus ressortir son sadisme. Il se retourna, fit un magnifique sourire hypocrite. Oui, pendant ce temps-là, quelqu'un observait la scène et Teddy lui faisait à présent face et lui dit d'un air enjoué :

"Mais, je vous laisse choisir à vous, le sort de ses deux plutos ! Incinération, digestion, humiliation ou détention ? "

Ely lisait paisiblement les Pensées de Pascal. Elle n'avait pu trouvé avant cet été un auteur reflétant aussi bien sa perception des humains.
Soudain deux élèves passèrent devant elle en courant. Elle s'apprêtait à les sermonner quand elle entendit une voix poignante et froide les rappeler à l'ordre. Sans lever les yeux de son bouquin elle reconnût la voix et sourit. Après de fausse excuses, les deux nouveaux reprirent leur course qui fût aussitôt arrêtée de nouveau par le professeur.

Ely leva la tête de son livre. C'était maintenant que ça allait devenir intéressant. Le professeur appela Big Ben et Ely sût que pour ces deux pauvres gamins la fin était proche. Heureusement pour eux c'était encore les vacances. Le professeur jugea qu'il devaient être des Plutos ce qui fit apparaître sur le visage d'Ely un rictus cruel et animal rempli de dédain.

Teddy déblatérait son discours sur sa mésentente avec les Plutos, sur les vacances qui lui empêchaient de prendre une sanction et sur son impatience de retrouver la vie du campus tel qu'il l'était pendant les cours.
Puis il leva la tête et interpela Ely. C'était à elle de choisir la sanction.

Son rictus se fendit en un sourire mi-cruel mi-hypocritement heureux. Sa voix se fit faussement désolée.

"Oh, Professeur Teddy, vous savez bien que je suis tout à fait inapte à prendre ce genre de décision. Princesse m'en empêcherait... Mais si ça ne tenait qu'à moi, je leur brûlerait le ventre jusqu'à ce qu'il se fende en deux puis je leur injecterait directement dans la panse deux petites gouttes d'acide et refermerait tout cela avec du sparadrap. Mais bien sûr cela n'engage que moi... Professeur."

Les visages des deux élèves s'étaient décomposés au fur et à mesure de l'explication de la bipolaire. Ils n'arrivaient pas à associer une telle cruauté avec un physique si innocent. Le blond dit à son voisin en murmurant :

"Dans quoi on s'est engagé, gars ?"

Ely les regarda avec cruauté.

"SILENCE ! Le professeur ne vous a pas donné la parole alors SILENCE !"

Les deux élèves déglutirent avec peine. Ils ne savaient plus s'ils devaient avoir plus peur du professeur ou de la jeune femme devant eux.

Ely se radoucit. Elle regarda Teddy et lui sourit.

"Choisissez Professeur, mais prévenez moi. Je ne veux pas louper une seule miette de ce magnifique festin que sera leur sanction."

La petite Ely ! Comble de la monstruosités sur terre, la fine fleur d'un sadisme Made In Graves. Le professeur joignit ses mains devant sa bouche et fit mine d'être émut... Ses yeux devinrent faussement humide et prit une petite voix.

" Si seulement j'avais un cœur, vous y aurez une place d'honneur Mademoiselle."

Puis il reprit son attitude froide, neutre à aura horriblement macabre. Il glissa une parole inaudible a Big Ben, puis sourie "gentiment" au deux idiots. Sur son visage, se dessinait une joie immense, il croisa ses bras derrières son dos.

" bien, vous avez de la chance, Mademoiselle CoeurdeRoy m'a permis de retrouver ma bonne humeur. Big ben va vous casser les genoux, les chevilles, les poignets et les coudes, puis vous menez au troisième étage. Vous n'aura qu'a sortir du bâtiment avant la nuit. Sinon... Dieu seul sait ce qui peut se passer la nuit dans ce magnifique bâtiment... Enfin, Dieu, le directeur et moi. "

Avant même que les étudiants eussent le temps de bouger, l'horloge était déjà en train de les briser. Sur fond de hurlement d'angoisse et de douleur, d'un léger glouglou du au vomis et d'agonie, rythmée par les Tic-Tac-Gnark de l'horloge, Teddy s’approcha de la jeune fille.

"Mademoiselle, j'espère que vous appréciez le spectacle. La mort aurait été trop doux châtiment pour ces pastiches de vie humain. Comment vous portez vous mademoiselle ? Et abandonnez ce ton mielleux avec moi, je vous pris..."

Les étudiants étaient a présent trainé dans les couloirs, l'un hurlant et suppliant, l'autre vomissant ses tripes a deux dois du coma. L'horloge gloussait et vibrait en rythme. Plus personne... Teddy sauta sur place, ses habits changèrent, il passa du Professeur Thalie à Ted. Pantalon de toile militaire rapiécé, T-shirt large, noir.

" Tu permets toujours le tutoient quand je te parle quand je suis ainsi, n'est-ce pas ?"

(corrigerai dans 2 à 90 minutes)

Ely était heureuse de voir ce chatoiement de cruauté émaner du professeur. Persuadée toutefois qu'elle était bien meilleure que lui dans ce domaine car, elle, luttait contre un élan de bonté, ce qui rendait sa cruauté encore plus vile.
Le professeur, faussement ému, fit sourire Ely. S'il avait un coeur ? La jeune femme savait très bien qu'il en avait un mais tellement de glace en tant que professeur qu'il ne savait montrer d'autre émotion que la froideur qui en émanait.
Ely s'inclina, honorée du compliment que Teddy lui avait fait. Sa voix, pleine d'une fausse gratitude, fit trembler les deux cancrelats au sol.

"Oh professeur, c'est trop d'honneur que vous me faites. Je ne saurais vous remercier de cet hommage que vous me faites."

Le professeur fit alors la description de la sentence aux deux concernés. Ely sourit de joie et se mit à sautiller sur place, applaudissant doucement mais fermement main contre livre.

Le professeur se tourna alors vers Ely et lui demanda si le spectacle lui plaisait.Il enchaîna avec les banalités habituelles, comment elle allait, le ton mielleux qu'elle employait si souvent avec lui. Bref, la papeterie habituelle. La jeune femme sourit.

"Ce spectacle est de loin le plus merveilleux qu'il m'eût été donné de voir depuis... Les dernières sanctions exemplaires que vous avez données."

La jeune femme semblait ravie au plus haut point. Mais ce qu'elle appréciait surtout, mis à part le visuel, c'étaient les cris des deux pauvres victimes. Elle détourna son regard du spectacle pour regarder le professeur. Elle planta son regard dans ses yeux. C'était bien une des seules élèves capable de soutenir le regard de Professeur Teddy tout en restant à l'aise et naturelle.

"Comment je vais ? Oh vous savez bien, la banalité quoi... Princesse essaie de revenir prendre le dessus mais bon, elle a tellement peur de vous qu'elle n'ose pas montrer le bout de son nez..."

Les cris des étudiants s'estompèrent. Les quelques autres spectateurs de la scène s'étaient enfuis en courant, reconnaissant bien là l'oeuvre du Maître des punitions. Ils étaient seuls. Alors Teddy abandonna ses vêtements de Professeur.

Ely sourit. Ted était bien la seule personne avec qui Ely savait qu'elle pouvait être elle-même. Il demanda si elle permettait toujours qu'il la tutoie. La jeune femme se mit à bouder faussement.

"Comment, avec tout ce qu'on a partagé cet été, vous osez croire que je ne vous estime plus ?"

Elle sourit.

"Tu débloque mon pote ! T'es bien la seule personne à qui je n'empêcherait jamais de me tutoyer !"

Ely posa son livre sur le bord de la fenêtre et sembla se détendre tout d'un coup.

"Mal à la tête... A force de lutter pour garder le contrôle, je n'en peux plus moi... Y a qu'avec toi que je sais que je peux lâcher ce contrôle... Enfin, toi et lui..."

La jeune femme posa sa tête douloureuse sur la vitre glacée. Elle ferma les yeux et resta muette un instant.

"Je ne peux vraiment pas croire que je l'ai trahi... Avec mon professeur en plus... C'est tellement indigne d'une personne de rang aussi noble que le mien... J'ai beau détester cette partie de moi, je ne peux m'empêcher de me juger avec ces valeurs... Il me manque tellement... J'aimerais tant pouvoir le regarder dans les yeux et ressentir de la joie... Quand j'y suis allée la semaine dernière, je n'ai même pas pu aller lui parler. Il ne m'a même pas vu. Il m'a oublié. Il était avec une autre de ses pupilles... Exactement comme il était avec moi... Il me disait qu'il m'aimait. Mais il n'aimait que ma fortune !"

La Princesse frappa du poing sur la vitre qui se brisa sous l'impact. Une douleur salvatrice traversa sa main et son bras. Elle ouvrit les yeux et observa les plaies ruisselantes, les morceaux de verres plantés dans sa chair, les os de sa mains à vif et elle sourit à ce spectacle. Le sang gouttait de sa main et éclaboussa le mur. Elle regarda Ted d'u air désespéré. Tiraillée entre deux opposés elle ne savait plus quoi faire pour calmer ses douleurs. Elle supplia son professeur et ami du regard.

"Il n'y a que vous ici qui pouvez m'aider."

Ted ria au éclats. Enfin... Plus trop quand Ely partie pour laisser place à la vraie Ely... Enfin, Princesse. Pour faire simple : Princesse, gentille Ely, Mademoiselle, Méchante Ely. En un instant son visage passa du joyeux sadique Jack l'éventreur à Teddy, l'ours en peluche. Son sourire était serein et calme. Sa présence était déjà plus rassurante.

" Chouette, ne t'abime pas plus pour un abrutie. Viens, on va prendre un thé. "

Teddy sorti un clef de sa poche, il se dirigea vers une porte dérobé dans un mur, porte qui est visible, mais d'un tel banal que personne n'y fais attention. Il glissa la clef, la tourna et la porte s'ouvrit. C'était une salle moyenne, du vingt mètres carré a peu près. Il y avait une étagère avec une croix verte et le reste était vide. Le carrelage était bleu pâle et les murs était blanc avec une frise floral azure, avec une grande fenêtre donnant sur un petit jardin. Le jeune homme traina la jeune fille a l’intérieur, la porte se refermant d'elle même. Big ben réaparut a coté de Teddy, mais cette fois, l’œil était normal, et la bouche était pulpeuse et avait un sourire sympathique. D'une voix de vieille dame le meuble parla dans une langue étrangère, Teddy fit un signe de tête et l'horloge disparut dans un flot de petite paillette. Il fit une sorte de battement de mesure à la chef d'orchestre et une table en bois, ronde et simple apparut comme deux chaise voltaires en bois claire et au coussin bleu.

" Princesse. Les mecs, c'est des cons. Dans tous les sens du terme. Il ne s’intéresse pour la plus part qu'a ton vagin ou ton argent."

Il s’arrêta et fouilla dans l’armoire a pharmacie. Il prit des pansements, une petite pince et du désinfectant. Il posa tout devant lui et s'assit.

" Même si lui avait l'air spécial, sache que tu n'étais pas dans un univers sain pour ce type de rencontre amoureuse. Malheureusement, les hautes cours sont pleines de charlatans hypocrites qui n'en veulent qu'a ton statut. Malheureusement, tu es tombé sur un idiot, qui n'a pas sur creuser derrière la parois de "La princesse" pour découvrit la vraie princesse qui se protège avec son mignon dragon. Des peines cœurs, tu vas en avoir toutes ta vie. Mais un jour, tu trouveras la bonne personne. Les histoires d'amours finissent mal... En générale ! Pour te remonter le morale, tu veux que je fasse chanter mon service à thé ?"

Il lui avait parlé calmement et avec grande délicatesse. Essayant de mettre un peu d'humour derrière ses mots, d'enrober cela dans des phrases un peu toute faite... Mais a vraie dire, Teddy n'avait qu'un cœur de pierre, que, certes deux ou trois personne arrivé à réchauffer, comme Ely, mais un cœur glacé ne peut pas grand chose face à un cœur d'or.

" Bon, passe moi ta main. Tu veux du thé, café, cappuccino, lait, chocolat chaud ? Autre ? Tu veux manger aussi ? J'ai tout ce que tu veux. Mange, ça ira mieux après... T'as vue comme t'es maigres ! "

Teddy était passé en mode "Mamie", chose pas si rare que ça quand il était en mode "Ted", c'était comme une sous-partie du personnage "Ted". Finalement, il ressemblait un peu à Ely. Un coté méchant, un coté gentil.

Elisa sentait en elle monter cette vague de tristesse colérique. Elle sentit Ted changer d'humeur. Elle retrouvait son Ted rassurant. Elle se laissait guider par Teddy dans la petite "pièce à thé" comme elle aimait l'appeler. C'était dans cette salle que Teddy l'amenait souvent prendre le thé. Les habitudes ont la vie dure...

Ted avoua une vérité à Ely. Les hommes sont tous des cons...

*M'enfin les femmes ne sont gère mieux... Tant qu'y a une question d'argent...*

Elisa se réveilla de sa torpeur et remarqua que Teddy l'avait assise sur une chaise en bois avec coussin bleu. C'était la même chose que chaque semaine... Sauf que cette fois-ci la princesse était en crise.
Teddy expliqua à la jeune femme qu'elle avait été abusée depuis sa jeunesse. Puis il parla de son "dragon". Elisa fit la tête quelques secondes. Il parlait encore une fois de son Hécatonchire... Mais ce n'était pas un dragon...

"C'est pas un dragon, je vais devoir te le dire combien de fois ! C'est Hécatonchire. C'est moi qui l'ai fait..."

Sa bouille boudeuse se rattrista bien vite.

"Mais lui m'a soigné tellement longtemps... Il m'a aidé. Je suis sûre qu'il y a autre chose..."

Ted proposa à Elisa de faire chanter son service à Thé. La Princesse sourit. Elle aimait les chansons du service à thé mais savait très bien que cela n'allait pas lui remonter le moral.
Le professeur demanda à la jeune femme de lui passer son bras pour le soigner. Elle ne voulait pas le soigner mais le fit malgré tout. Elle savait que le professeur le ferait quoi qu'elle décide donc autant collaborer.
Il proposa à Ely à manger et à boire. Cette dernière senti monter en elle une vague de haine.

"Donne moi son coeur que je le bouffe. Comme ça je serais sûre qu'il sera à moi pour toujours !"

Ely regarda Teddy soigner son bras. La jeune femme observait les chairs musculeuses, lacérées et sanguinolentes, de son bras à vif. Elle se plongea dans la contemplation de ses blessures pour oublier les douleurs. Un bip se fit entendre. Ely reconnût celui de son bipeur, celui qui la liait au château de son ancien amant.

"Repérée. Jalouse ? Il vient... C."

Princesse comprit le sens de ces trois phrases. Capucine l'avait repérée alors qu'elle tentait de s'enfuir. Son ancienne femme de chambre s'était empressée de prévenir son maître qu'Elisa avait tenté de le contacter. Elle avait alors dû, sous la pression, révélé l'endroit où s'était réfugiée la princesse. Et il était en route pour la trouver.

Elisa se mit à trembler. Elle craignait alors de devoir l'affronter. Elle n'était pas encore en état de le voir. Elle ferma les yeux et serra le poing de sa main abimée. La douleur lui arracha une larme. Mais elle ne saurait dire s'il c'était la douleur de ses blessures et la douleur de le revoir.

Il ricana doucement. Il soignait la plaie comme il pouvait, avec grande patience et grande minutie.

" Je ne parlais pas de ton poney mécanique, mais de Mademoiselle Ely. Princesse."

Il réfléchie une minute, donner de l'espoir là où il n'y en a pas, ce n'était pas son truc. Teddy était plutôt pessimiste. Dans tout d’ailleurs. Chaque année, les combats des débutants étaient fades, chaque année, sa tartine tombé du mauvais coté, chaque année, il y avait une pouf dans son cour... Il était toujours pessimiste, découvrant la misère humaine a chaque instant. Il voulut dire quelque chose, mais Ely se comporta bizarrement.

" Mm... Si tu fais cette tête, c'est que tu as ou des hémorroïdes ou que tu as reçut par l'opération du saint esprit je ne sais quoi qui t'inquiète ou te stresse... Et arrête de te servir de ta main blessé ! Nan mais dis donc ! C'est pas possible ! Tu es en sécurité ici ! Cool ! Je fais partie de la crème de la crème ! Tu es en sécurité avec moi, dans cette pièce, dans ce bâtiment. Alors calme toi et explique moi tout princesse. Ou je te parle en bulgare. Ти разбра?
"

Il commençait un peu à s'inquiéter là par contre. Il fit apparaître des tasses de thé, un sucrier, un pot de miel et plein de petits gâteaux. Après avoir fait comme il pouvait pour la main de la demoiselle, il s'adossa a son siège, prit son thé, deux cuillère de miel et touilla en attendant la jeune fille, d'un air légèrement inquiet.

Elisa paniquait. Tantôt elle gardait le contrôle, tantôt c'était Ely qui arrivait. L'équilibre était rompu. Un an qu'elle était dans cette université à gérer seule ce balancement avec l'aide de Teddy et là, que son ancien amant devait arriver d'un moment à l'autre, elle sombrait dans le déséquilibre le plus total. Teddy n'y pouvait plus rien. C'était la tentation et l'horreur de le revoir qui faisaient sombrer la jeune femme dans ce chaos qu'elle tentait de gérer sans y parvenir.

Teddy pansa les plaies comme il pût tout en faisant apparaître de quoi se calmer, du thé (enfin une tisane pour la jeune Grave) des gâteaux et du miel. Ely s'empara du miel une fois que Teddy eut fini, pris une cuiller à soupe (qui ressemblait plus à une louche qu'à une cuiller) et commença à vider le pot sans plus attendre. Le miel ou la seule douceur qui permettait à Ely et Elisa de se mettre d'accord. Bref la seule chose qui faisait que tout redevenait "normal".

"C'est lui... Nathaniel... Capucine m'a vue quand je m'enfuyait de chez lui et elle a du tout lui dire. C'est la seule qui sait où je suis... Et elle me dit qu'il arrive. Il a du partir aujourd'hui alors je dois avoir trois jours avant qu'il ne vienne... Je ne sais même pas pourquoi il veut me voir... Il ne m'a pas fait assez de mal comme ça en m'oubliant ? Il faut qu'il désire me posséder entièrement ? Je dois être sa chose maintenant ? Je ne sais pas quoi faire. D'un côté je veux le voir, lui expliquer, lui parler mais d'un autre je veux lui arracher les yeux et les écraser dans sa bouche, lui arracher la langue et les couilles pour pouvoir mieux l'étriper....... Vous croyez que j'en fais trop professeur ?"

Elisa engloutissait le miel à une vitesse fulgurante et elle avait en l'espace de cette courte tirade vidé plus de la moitié du pot.

"Et ce fichu pouvoir qui ne me sert à rien ! Je ne peux même pas prédire de quand il arrivera..."

La jeune femme dévorait le pot et bien vite il fût vide. Quand elle s'en rendit compte, son corps entier resta suspendu dans un moment d'incrédulité naïve. Elle n'avait pas compris. Soudain son visage se décomposa. Elle regarda la contenance du pot. 500 grammes... Son visage fondit dans un élan de désespoir. Moins les deux cuillers de Teddy, si le pot n'était pas neuf, elle avait du engloutir près de 300 grammes de miel en moins de cinq minutes. Elisa regarda Teddy comme une enfant qui venait de se rendre compte qu'elle avait fait une bêtise. Les larmes lui montèrent aux yeux. Elle renifla deux fois puis fondit en larme.

"Je suis vraiment une grosse vache désespérée qui sait même pas ce qu'elle va faire et qui face au moindre obstacle fait que bouffer... Je suis irrécupérable !!!"

Nuisance Sonore ! Messages : 58 Date d'inscription : 15/01/2012

L'avancée technologique que nous pouvons observer dans notre époque est du à des génies de la mécanique, de l'électronique et surtout, d'innovations perpértuelles dans le but de satisfaire le besoin humain. Bien sur, Marius en avait strictement rien à foutre mais voyez-vous, voir que le progrès a permis le passage du CD aux fichiers informatiques plus facilement transportable, ça réconforte ! Surtout quand on a plus d'une dizaine de milliers de chansons dans sa bibliothèqe musicale. Enfin, bref. Pour résumer, il venait de chouraver un baladeur à un Konectik et avait pris une cannette de soda dans le distributeur d'à coté. Les vacances étaient finalement terminées mais celà lui était égal. Après tout, il était en vacance tous les soirs lors de ses "Party", terme anglais qu'il aimait utiliser pour paraitre plus cool mais dont l'utilisation avait usé le sens et n'apportait plus que la banalité de la chose. Notre fêtart arpentait les couloirs dans le but de trouver un petit jeu à faire comme retrouver les femmes de ménages mangées par les murs ou frapper les nouveaux morveux pour leur piquer de la thune ou un objet sympa (son compteur de caleçon était à 6). Bref, s'occuper. Mais tout vient à point à qui sait attendre car un petit événement attira son attention. Des élèves, apparement Plutos, étaient allongés au sol. Vu les cris, une Sentence avait du être appliqué. Et vu l'état des corps, ça ne pouvait être que Teddy pour avoir des idées aussi tordues et articulaires ! Marius les regardait, indifférent. Il fallait dire que c'était monnaie courante ici même si certains trouvaient toujours cela affreux. Certes, c'était horrible mais c'était comme ça. Lui même était comme ça. Les intrus dans le Salon réservé au Ravers étaient souvent jugés sévèrement. La peine encourue la plus courante étant la "Note de Félicity". Cette technique consistait à trancher un élève en deux avec une note géante. Bien evidemment, on ne coupait pas l'élève en deux pour des raisons purement hygièniques mais la section de celle-ci sur le corps d'un étudiant lui laisser une marque assez frappante. Une bonne hypersensibilité sonore, de quoi vous charcuter les tympans à chaque décibel émis. Et comme les Ravers sont des étudiants qui adorent adorer la musique doucement...Mais cela ne fait pas avancer l'histoire. Marius se tenait alors devant les deux Plutos au sol. Il les regardait fixement. Plusieurs autres Plutos arrivaient à l'autre bout du couloir. Marius demanda alors aux victimes :

-Dites, j'ai fini ma canette. Vous avez surement votre porte-monnaie avec vous avec de la thune. Vous pouvez m'indiquer gentiment sa localisation dans le but éventuel que je puisse me servir ?

L'un des deux, qui était blond lui répondit d'aller se faire voir et emit l'hypothèse que la mère de Marius était une prostituée. Marius n'étant pas d'accord sur ce point lui répondit alors gentillement avec son pied, politesse oblige. Il trouva finalement le porte-monnaie. Mais au moment où il le prit, une pièce projetée lui fit lacher ledit butin. Notre accro au son regarda d'où venait le projectile. L'un des Plutos venait de balancer une pièce. Il portait un Borsalino comme un mafieux et avait une cravate avec des yen, des dollars et des euros imprimés dessus. Marius n'eut pas de doute.

"-Ah, Fredo. Tiens, tu tombes bien, je cherche de l'argent, il me reste plus de sodas dans ma canette et je cherche de l'ar..."

Marius marqua un temps d'arrêt en s'apercevant enfin de le présence d'une Horloge Comtoise sur les lieux. Il la fixa et lui sortit :

-...Ding dong dingue dong...

L'horloge s'en foutait totalement et commença à trainer les deux Plutos au sol dans les escaliers. Marius n'eut d'autre réaction que :

-...Ouah, la grosse halu...

Puis il se reconcentra. Il se tenait face à 3 Plutos et avait vraiment rien à faire. Il décida alors d'une chose : rigoler. Il sortit rapidement un crotérium de sa poche et le fusionna avec la paille de sa cannette. Il y eut un très léger rayonnement et le critérium devint aussi gros qu'un manche d'aspirateur. Il le pointa sur l'un des Plutos.

-Paille + Critérium : Carbon Arrow.

Il pressa le bouton et une mine de critérium géante jaillit comme d'une sarbacanne pour épingler l'un des Plutos au mur. Il fit de même pour le second si bien qu'il ne resta rapidement plus que le dénommé Fredo. Celui-ci sortit une pièce. Il la jeta en l'air et celle-ci démultipla sa taille jusqu'a devenir aussi grande que son possesseur. Il répeta l'opréation et projeta plusieurs pièces sur Marius. Notre Raver en évita plus d'une et faillit se prendre une pièce de justesse. Il sépara alors les composants de son arme et garda la paille. Prenant sa cannette cette fois, il combina les deux pour les transformer en une sorte de karcher.

-Paille + Cannette : Paille-o-Matic !

La paille grandit et fusionna avec la cannette qui devient une sorte de reservoir d'eau. Marius souffla dedans, propulsant un jet de soda innondant le couloir. Fredo le prit de plein fouet et fut propulsé à quelques metres, totalement trempé. Le fêtard le regarda, impassiblement. Il ramassa les quelques pièces au sol lancé par son adversaire, redevenues normales. Puis il s'approcha de lui.

-...Alala...Plutos, Plutos, Plutos...Plutôt que gaspiller votre argent à le lancer sur les passants, rappellez vous d'une chose. Se mesurer au leader d'un autre clan est risqué. Si j'avais eu la "Note de Felicity", je t'aurai bien volontiers sectionner en deux pour t'entendre crier de douleurs face à une deferlante sonore. Mais j'ai surtout soif donc je ne prendrais que ton argent de poche... Et accessoirement, je dirai que cette incident dans le couloir, je parle bien sur de ce désordre vient des Plutos. Thalie sera surement content.

Il aida Fredo à se redresser. Puis il lui pointa son critérium sur le nez. Il n'était armé que d'un critérium mais une fusion d'objets étant si vite arrivé, la possibilité de se retrouver empalé par un tube de carbone était plus que possible. Fredo ne bougea pas. Marius sourit. Il n'aimait pas les riches. Surement car il avait du toujours se débrouiller et que ses parents vivaient dans une maison en forme de poule à entrainer des poulets à danser sur des airs de cabaret avec sa mère. Spectacle qui connaissait d'ailleurs un succès exceptionnel et sincère. Notre leader de clan attendait l'arrivée d'un professeur. Le remue-ménage dans le couloir avait du faire du bruit et l'un des Plutos avait réussi à se détacher. Ce n'était qu'une question de secondes avant que quelqu'un arrive.

Invité

Drian, qui à encore pris on-ne-sais-quelle-boisson vu son état, était affalé dans le faux plafond à regarder les petites étoiles, quand tout a coup, des bruits étranges vinrent de l’autre bout du couloir.

« Mais … j’ai des hallu’ ou quoi ? »

Il n’en tenu pas compte sur le moment. Mais les bruits se répétaient, de plus en plus violent, et il entendait des gens parler. Il se dit que cela devait être un prof en manque de victime et de pauvres traînards qui éraient sans but précis. Pauvre de eux, mais ils n’avaient qu’à être des gens normaux qui ne trainent pas comme des chaussettes sur une commode. Bref. Puis il entendit que c’étaient de pauvre Plutos, et comme il n’avait point envi de manquer un tel spectacle, il décida d’aller voir ça de plus près.

« Héhé, je ne manquerais ça pour rien au monde, dixit-il en chuchotant pour ne pas ce faire repérer. »

Il se rapprocha nonchalamment en rampant dans le faux plafond. Plus il se rapprochait, plus il pouvait voir le prof et les autres. Mais aucun Pluto. Puis il entendit quelqu’un dire, en dessous de lui :

«… j’ai surtout soif… »

D’un coup sec, Drian tomba du plafond, affalé. Puis, dans les petits débris, tendit une cannete un peu louche et lui dit d’un air un peu sonné :

« T’en veux ? J’te l’offre. »

C’était Marius, le chef des Ravers, était planté debout avec un critérium pointé sur le nez d’un Pluto, avec quelques autres inconscients épinglés au mur, et du soda de partout par terre. Quel massacre !

"Princesse, calme toi, je pense, tout d'abord, qu'il aura beaucoup de mal à renter, tout d'abord, car il est très dur de rentré par effraction, mais surtout, que personne ne peut sortir de cette université. Il n'y a que quelque personne qui y arrive, à vraie dire, trois, le directeur, toi et moi. De plus, évite de sortir a présent du campus, pour éviter ce genre de problème ma chérie. Ensuite, ta réaction est absolument normal. Tu n'en fais pas trop. il faut que ça sorte et vaux mieux beaucoup de parole que beaucoup de violence. Dans trois jours j'attendrai ton stupide chagrin d'amour et je lui ferai la leçon... Si tu veux, ma petite vachette a miel, tu pourras m'accompagner pour le jeter dehors. Et n'oublie pas qu'avec le corps que tu as, c'est pas un petit pots de miel qui va te transformer en baleine. "

Il se leva et lui caressa gentiment la tête... Puis il eut tout un remue-ménage. Teddy se crispa, se raidit et changea d'habit en un clin d’œil. Professeur Thalie était de retour.

" Bien ma puce, je pense que, en attendant, j'ai d'autre chat à fouetter. Ou plutôt des élèves. Suis moi si tu veux, la porte se refermera et le mobilier disparaitra dès que tu seras sortie. "

Sa voix était toujours aussi douce. Mais en une seconde, son regard se fit noir. Il avait horreur qu'on le dérange pendant sa pose thé avec Ely. Il détestait cela. Il sortie de la pièce, faisant résonner ses talons contre le sol froid du bâtiment. En l'espace d'une minute il arrivait au second étage où des plutos étaient cloués au mur et Monsieur Fredo était couvert de soda. Se tenait là Marius, se bon vieux Marius, une bonne tête de je-m'en-foutiste, bon élève quand il veut et facile a battre. Ah ! Et aussi cette être, nommé Drian, qui avait soit disant un lien avec le directeur.

" Qui ose semer le trouble dans les couloirs ? Dois-je vous apprendre que les cours reprennent dans moins d'une semaine et que c'est déjà le bazar ? Marius, je ne veux pas savoir pourquoi ou comment vous vous êtes battue, mais sachez que en l'absence d'un professeur, cela est interdis. Mais bon, je suis d'humeur clémente et je ne vais pas vous arracher les ongles avec une pince à épiler non vous faire dévorer le ventre par un rat affamé et apeuré. Vous allez me nettoyer se soda, décrocher ces plutos et réparer le troue dans le faux plafond... TOUT DE SUITE ! ... Puis après, je demanderai des explications. Donc quand vous aurez fini, disons... Dans deux minutes, vous allez sagement rester et tout m'expliquer. D'abord Marius, puis Fredo, puis Drian, puis... Finalement, j'ai assez vue d'être misérable aujourd'hui, Fredo et Marius suffira. "

Il souffla bruyamment. Il fit apparaitre des ballets à franges et des sauts d'eau. Il décrocha lui même les étudiants clouaient puis leurs demanda de partir rapidement avant qu'il ne change d'avis. Il tenta de se calmer.

" C'est pas possible des abruties pareilles ! Vous êtes des étudiants ! Pas des gamins ! Et toi, le p'tit teigneux ! Jette moi cette cannette ! Tout de suite ! Allez ! on se motive un peu ! La phase de nuit du bâtiment arrive dans... 2h30, j'aimerais bien pouvoir retourner faire mes rondes dans l'établissement ! Bougez vous ! "

Sa voix était sèche, sa posture était droite, son regard était celui d'un rapace. Il fit claquer ses talons et attendit ainsi, en fixant tour à tour les élèves présents.

[Ordre des postes: Teddy, Ely, Marius, Drian]

[HS: Finalement j'ai réussi à avoir une connec' potable. Je poste ^^]

Elisa tremblait comme une feuille à l'idée de revoir son Prince. Teddy lui demanda de se calmer et elle essaya sans pour autant y parvenir. C'était plus fort q'elle, avec Teddy, elle ne contrôlait pas grand chose. Il tenta de la faire rire, en vain. La jeune femme était trop soucieuse. Soudain un grand vacarme se fit entendre dans les couloirs. Ted sembla s'énerver et Elisa savait très bien qu'il détestait être dérangé pendant son "tea time" d'autant plus quand il s'agissait de rassurer Elisa dont la santé mentale était très fragile.

Il se changea en Professeur Teddy et Proposa à Elisa de sortir. Cette dernière acquiesça. Il sortit avec froideur, faisait résonner ses talons comme signe du glas, celui qui révélait aux autres élèves qu'ils allaient souffrir. La jeune femme sourit et sortit peu après le professeur. Elle le suivit de loin et observa la scène de loin.

Il eu fallut que ce soit Drian et Marius... Elle écouta avec attention les paroles de Teddy qui prit une sanction pour le moins légère. Elle s'avança alors froidement et regarda avec amusement le matériel de ménage. Ely sourit. Elle avait une ire à l'esprit.

"Oh Professeur Thalie, que faites-vous donc là ? Ce n'est même pas une sanction que de faire le ménage. C'est la moindre des politesses. Et puis ces deux énergumènes savent faire divinement le ménage. Ils en sont bien obligés après leurs 'party', auxquelles les Graves ne sont bien sûr jamais invités. Ils préfèrent ces abrutis de Despikes plutôt que nous. Déplorable ! Non, professeur, j'ai une petite idée... Et si on corsait le tout ? Il serait mieux pour eux de faire une... Chasse au trésors. Ce sont de tels gamins qu'ils s'en amuseront. Pourquoi ne pas utiliser les hauts-parleurs pour diffuser de la musique. Ca les scotchera sur place... La nuit se chargera du reste."

Ely avait retrouvé la dominance du corps. Elle devait garder la tête haute et sauver les apparences face aux autres élèves. La foule s'amassa, faisant un cercle autour des cinq protagonistes. Fredo se mit à trembler de tout son corps à l'évocation de la nuit. Soudain la vision d'Ely se troubla. Elle fût absente quelques instants. Quand elle revint à elle tout le monde la regardait comme si elle était malade. Elle tremblait pourtant mourrait de chaud. Elle regarda Teddy avec incrédulité.

"Il est déjà là..."

Elle regarda les personnes présentes tour à tour. La princesse avait peur. Elle s'enfuit alors en courant vers les dortoirs.

[SORTIE : Ely CoeurdeRoy
Ordre actuel : Teddy - Marius - Drian]

Nuisance Sonore ! Messages : 58 Date d'inscription : 15/01/2012

Marius sentit un aura d'enchantement et une fine odeur de canelle rappellant les biscuits de Bertha Yoghourt, la cantinière/dealeuse de coke/dealeuse de sucre glace/assistance sociale qui les faisait quand elle déprimait (et dieu sait que c'est déprimant de servir de la nourriture à des étudiants bas-du-front qui demandent parfois si le Colin servi en filet n'est pas la viande provenant de Colin Mayorque, élève germini connu pour ses problèmes intestinaux...). Cet aura (et cette odeur !) ne pouvait venir que de deux personnes : Bertha Yoghourt elle-même mais elle devait surement préparé le repas du soir, et Teddy Thalie. Teddy était bien evidemment, ce qu'on appelle dans le langage "comics" la kryptonite de Marius. En effet, si le pouvoir de Marius avait besoin de matières premières comme des objets, Teddy, lui, transformait les objets et leur donner vie. Or, le pouvoir de Marius ne fonctionne que sur les matières mortes ou bien pseudo-vivantes. Donc, pour faire simple, il était dans la m****...

-Professeur Thalie...Ravie de vous voir toujours aussi déprimant. Vous apportez une touche de macabre à la scène...

Une petite analyse de la scène s'imposait pour Marius. Il se tenait en face de Fredo, lequel était mis en joue pour Marius. A leurs pieds, entre les deux étaient tombés Drian et au mur étaient épinglés deux plutos, enfin plus qu'un puisque l'un des deux s'étaient barrés. Derrière Marius se trouvaient Teddy et l'occulte Ely CoeurdeRoy, leader des Graves. Là où la situation était délicate, c'était que Drian était apparu. Une des règles d'or des Ravers était : "Tout participant à une soirée est utile." Donc dans la logique des choses, la perte d'un membre était problèmatique. La situation était donc plus que tendue. Teddy lui fit de quelques directives assez durs et finalement, Marius fut soulagé de voir que Drian s'en tirerai avec un avertissement. Ely ne semblait pas d'accord. Elle commença à piailler en disant qu'elle n'était jamais invité aux "Party" des Ravers et qu'ils préféraient inviter les Despikes. Elle sortit autre chose que Marius ne comprit pas et elle finit par s'enfuir. Marius se tourna alors vers Teddy.

-En même temps, les Despikes, on les invite surtout pour leur taper sur la gueule alors...

Marius chopa la canette de soda de Drian, l'ouvrit et balança le contenu en l'air. Rapidement, il passa sa paille dans le liquide et fusionna les deux.

-Liquide + paille = Niagara Girl !

Il souffla d'un coup dans la paille. Un flot d'eau épongea toute les traces de lutte et enporta quelques balais à Teddy sur son passage. Il venait de tremper le sol, certes, mais il était débarassé du soda. Il lança à Teddy, d'un air presque fier :

-Hum...Ca ne mérite pas un A en Arts Ménagers option Lavage, ça ?

Puis, il reprit son air blasé et sortit :

-N'empeche, j'ai toujours aussi soif...

Teddy eut un sourire carnassier... Oui, une nuit dans les bâtiments, ça pourrait être drôle, mais il ne releva pas l'idée. Il en avait trouvé une autre, au moment où il allait parler Ely ne bougea plus, pâle. Elle partie soudain en courant, Teddy ne la rattrapa pas, il devait d’abord s'occuper de ces crétins. Il regarda la foule qui commencer a s'amasser. Il fronça les sourcils et lança un regard méprisant sur le public.

" Seul les trois plutos et les deux ravers sont autoriser a rester. Les autres, vous avez deux secondes pour disparaitre !"

Et la foule se dispersa très rapidement. Tout le monde avait peur de Teddy, très peu faisaient les fières devant lui ou osaient être désagréable. Teddy sourit a Marius. Mais pas un sourire gentil, un sourire figé et légèrement inquiétant.

" Le sol est nettoyer mais il reste "humide"... Que dis-je, totalement inondé. Cela ne vaut a peine de C+ ou un B-. Mais comme ton clan tape sur les Despykes, je te mettrais un B... En faite non, je vais te mettre un D-. Juste parce que un membre de ton clan à troué le faux plafond. Et je vais sécher tout ça rapidement, parce que sinon, les plutos vont se faire dessus et tu vas mourir d’ennui ou de soif. "

Il fit deux grands gestes rapides et tout les vêtement des élèves, sauf les sous vêtements, s'amassèrent en boule en face de Teddy. Il refit quelque geste et les vêtements épongèrent l'eau. Il laissa tomber mollement les vêtement en vrac sur le sol.

" Bien. Je veux un compte rendu. Tout de suite et rester en caleçon, ça vous fera les pieds."

Entre temps, le dernier plutos accroché s'étant détaché et s'était enfuit en caleçon dans les couloirs. Fredo , dans un Boxer moulant noir s'avança, gêné et outré.

"Après la punition administré a deux membre de notre clan, nous sommes venus les... Aider. Marius est arrivé, piétinant Louis et Philippe. J'ai donc défendu mon clan a cette outrance. Puis on s'est battue et vous êtes arrivé. "

Teddy soupira, prit un air désespéré. Les élèves ne devaient pas se battre sans présence de professeur certes mais ils ne devaient pas aider leurs camarades à échapper à une sanction.

" Marius n'avait pas à attaquer des hommes à terre, mais vous n'avez pas à aider des élèves punit. Vous serait donc punis, tous... A non, j'oubliais. Marius, Valides-tu cette version des faits ? Ou veux tu rajouter quelques choses ? "

Nuisance Sonore ! Messages : 58 Date d'inscription : 15/01/2012

Vous avez déjà vu une troupe de poules danseuses avec une femme travaillant dans un cabaret sur un toit ? Non. Car une troupe de poules danseuses avec une femme travaillant dans un cabaret sur un toit est tout simplement improbable, quoique pas impossible. Actuellement, Marius était comme une personne lambda voyant une troupe de poules danseuses avec une femme travaillant dans un cabaret sur un toit, ahuri. Il avait cru voir un petit bonhomme décrocher un téléphone au sol et le regarder en disant : "C'est un vol !". Mais non, juste un retour d'acides. Ce fut bref, mais intense comme une tasse de café un matin pluvieux dans un appart' d'une grande ville ou comme un éjaculateur précoce. Le fait était qu'il se tenait à moitié nu dans un couloir inondé avec un petit Ravers pas net, un prof tyrannique et un Pluto aux formes bien foutues. Oui, car Marius avait ce fameux tic qu'on les femmes cougars en soirée : Quand elles ne comprennent pas, elles ont envie de sexe. Marius ne comprenait pas... et la première chose qu'il répondit à Teddy fut :

-Eucalyptus !

Il venait de la crier face à Drian. Puis en se baissant, il capta la disparition de son pantalon mais pas que ! Plus un seul vetement si ce n'est son boxer Bleue électrique avec écrit en orange sanguine "Entrée gratuite" au niveau des fesses. Il n'avait plus un seul objet et se contenta de répondre à Teddy, après la version de Fredo.

-Alors, alors...Ce matin, j'ai commencé la journée à 14h. C'était vachement tôt...Puis il y a eut le concert de 14h05, avec les "Asper Factory". P'tit dej à la Ravers. Petite ballade vers 15h avant le cours de Divination Cinglante. Enfin, petit tour à la cafet'. Un 7-3 Graves et Germinis. Ely semblait pas au courant d'ailleurs mais elle va surement pas aimé quand elle verra l'état de ses potes. Puis le Konectik déconnecté et ici. Dépouillage et mini-combat. Fredo a tout dit ensuite. Bref, une journée banale...

Il regarda le Pluto. Il était bien foutu et Marius le pensait. Il regarda Fredo clairement et lui sortit en souriant.

-Ca devrait pas être permis d'être aussi beau ! T'as un cul magnifique à faire palir un refrain des Daft Punk !

Il s'approcha de celui-ci pour s'amuser avec les mèches bleues du Pluto.

"Bien, à ta délicate habitude, tu parles pour ne rien dire. Bon... Et bien, je garde vos vêtements, retourner vous en chercher de nouveau. Aujourd'hui, je vous fait une fleur, veuillez à ce que je ne le regrette pas."

Teddy poussa le Raver d'un coté, le Pluto de l'autre. Il soupira. Bon dieu, ce que les jeunes l’exaspères. Il regarda fixement Marius puis Fredo.

" Bien sûr, pour éviter tout viole, Monsieur Desound part à droite, Monsieur Foloways part à gauche. Si dans une heure, vous êtes toujours en caleçon ou en train de faire je ne sais quoi d’innommable dans l'enceinte des bâtiments, je vous livre chiens. Me suis-je bien fait comprendre ?"

Fredo déglutie avec peine, répondit sagement, lança un regard noir à Marius puis partie, la tête droite, le buste bombé. Teddy regarda Marius.

"S'il te plait. Arrête de tabasser tout ce que tu n'aimes pas... Du moins, sans la présence d'un professeur. Allez, part ! File avant que je te fasse de la manucure asiatique !"

Il avait gardé un ton agacé. Là, il devrait retrouver Ely et finir sa ronde quotidienne... Zut, il avait oublié Drian.

"Drian, tu va suivre ton chef de clan. Je t’appellerai plus tard pour choisir ta punition."
[Post court mais pas vraiment le temps de faire mieux]

Rechercher

Résultats par : Messages Sujets
Recherche avancée